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Hélène Merlin-Kajman

09 février 2013

 

Délivrer la littérature

 

« À chaque moment difficile, j’appelle un poète à moi », écrit Emmanuelle Barbéra dans sa réponse à notre questionnaire.

Toutes ses réponses disent l’importance de la littérature pour la construction de notre for intérieur, une importance soulignée, lors du dernier séminaire de Transitions, par Paul Denis, psychanalyste, qui nous a donné quelques clefs d’analyse capitales pour la comprendre (nous mettrons prochainement en ligne l’enregistrement de notre rencontre).

La littérature, disait-il notamment, doit être délivrée avant d’être enseignée. Délivrée, c’est-à-dire donnée et même lue à haute voix longtemps encore après que l’enfant aura appris à lire, offerte  à la liberté de l'élève, de l'étudiant pour que se déploie d'abord sans entrave l'investissement du livre par son monde intérieur.

Oui, c’est bien ce que nous désirons comprendre et approfondir, nous qui sommes lecteurs, enseignants, chercheurs – d'autant que ces trois relations à la chose littéraire ne vont pas toujours sans tension.

Que le jeu se relance ! Comme dans l’exergue de Virginie Huguenin sur une citation de Benjamin où il est question de chanson enfantine et d’un petit personnage surgi au croisement des mots et de l’imagination ...

Et comme, pas de côté vers le théâtre, la merveilleuse pièce de Maurice Durozier, Paroles d’acteur, qui se joue jusqu’au 17 février 2013 au Théâtre du Soleil...

 

 

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