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Hélène Merlin-Kajman

14 décembre 2013

 

Le centième exergue !

 

Amis et visiteurs, voici notre centième exergue...

Christian Drapron, sur une citation de Claude Régy, y évoque une « influence » particulière du spectacle et du livre, celle de l’oeuvre qui va jusqu’à toucher « la multitude indéfinie de ses non spectateurs ou de ses non lecteurs ». Face à elle, telle serait alors notre tâche d’enseignants ou de critiques : « crée[r] l’occasion d’une écoute flottante », « invente[r] à chaque fois quelque chose comme un livre, quelque chose comme un théâtre ».

Voici qui rencontre absolument notre projet. Du reste, Transitions n’est-il pas lui-même quelque chose comme un mouvement ?

Donc, le centième exergue – c’est-à-dire la centième semaine du site ! Nous les fêterons !

Lundi prochain, nous recevrons Catherine Goldstein, historienne des mathématiques : « Contre-temps ou a(na)-chronisme en mathématiques ». C’est elle qui cette semaine répond à notre questionnaire. Réponse pleine de surprises. Elle y évoque « mon lit, les marches d’escalier, le métro, tous associés au plaisir de lire » et conteste à l’enseignement actuel de la littérature l’aptitude à préserver ce plaisir. Et à propos d’histoire (c’est l’enjeu de l’histoire dans les pratiques scientifiques qui fera l’objet de notre rencontre), à la question : « Certaines œuvres traversent les siècles. Comment l’expliquez-vous ? », elle fait une réponse sans précédent, fulgurante, aérienne : « Ce sont les siècles qui les traversent ».

Depuis le 18 octobre, le séminaire de Patrick Hochart et de Pierre Pachet, intitulé « Critique sentimentale », a repris. Patrick Hochart nous fait l’honneur et l’amitié de nous confier les exposés qu’il donne à cette occasion. Cette semaine, dans le sillage des deux précédents portant sur l’oeuvre de Marcel Mauss et l’économie du don, il commente les positions de Georges Bataille.

Enfin, Carole Ksiazenicer-Matheron poursuit sa réflexion sur la beauté fatale des femmes en se penchant sur un exemple éminemment cruel et paradoxal, celui de Franziska de Frank Wedekind.

 

 

 

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