Hélène Merlin-Kajman

15 février 2014

 

Beckett

 

Beckett à l’honneur ?

Ou Beckett, embarqué, déplacé, ici, maintenant ?

Ce sont, dans Juste, des photos et un texte de Sarah Mouline et David Kajman, allègres et furieux.

Un exergue d’Helio Milner.

Bref Beckett pas seulement « bon qu’à ça ».

Poursuivant avec Pierre Pachet leur « critique sentimentale », Patrick Hochart nous parle de l’outrance d’Achille et de sa rencontre avec Priam, après la mort d’Hector – lorsque tous deux « dépassent les bornes ».

(La littérature : l’au-delà des bornes pour nous permettre d’y rentrer ? l’enfermement dans des jarres pour nous permettre d’en sortir ?)

N’est-ce pas ce qu’évoque Isabelle Diverchy, à la question de notre questionnaire sur la littérature demandant « Un livre, un poème, une phrase ont-ils influencé votre vie ? ». Car elle répond affirmativement : « J’ai été sauvée de la confusion et de la panique face à une peur viscérale, avant une opération chirurgicale. »

Infiniment merci, à elle, à tous (même Beckett), de leur confiance.