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Hélène Merlin-Kajman

08 mars 2014

 

For intérieur

 

« Vos intentions me plaisent, je m’en vais vous découvrir... » : telle est la phrase par laquelle Irma termine sa réponse à notre questionnaire sur la littérature. Et à la question : « Pourriez-vous dire ou penser : “J’aime la littérature” ? », elle répond : « Oui. Parce qu’elle peut donner vie à mon for intérieur. »

Nos intentions se rejoignent...

Et je pense à la formule de Mallarmé commentée par Jean-Nicolas Illouz, lors de notre colloque « “Littérature” : où allons-nous ? », dont nous publions aujourd’hui la deuxième partie : « tout écrit dès lors que quelqu’un s’y signifie » (pour la première partie du colloque, cf. ici).

La femme-grenouille implorante d’Henri Ekman a-t-elle un for intérieur ? Elle « donne vie » au nôtre. Comme, d’une tout autre manière, au moins comme je la vois, la fable « La grenouille et le boeuf » d’Helio Milner - vous verrez, elle n’explose pas.

C’est cela : chercher – peut-être - une nouvelle définition de la beauté : ni vraie, ni simulacre. Un tremblé, une incertitude, un geste. Telle est la proposition d’Aude Volpihac dans son exergue sur une citation de Pierre Nicole.

 

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